EN JUIN
ÇA PAPILLONNE
AU GRÉ DU SOLEIL
Photographies © Didier WOLF, Curieuse Nature
Bacchante
Lopinga achine
Bacchante
En France est rare et généralement très localisée comme en Poitou-Charentes. En Charente elle est présente en forêt de la Braconne et boisements périphériques, ainsi qu’aux alentours d’Angoulême.
Elle vole en juin en une seule génération de mi-mai jusqu’en juillet.
C’est une espèce exclusivement forestière inféodée aux graminées et laîches forestières.
Est inscrite sur la liste des insectes strictement protégés de l’annexe 2 de la Convention de Berne et sur la liste des insectes strictement protégés de l’annexe IV de la Directive Habitats du Conseil de l’Europe concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages du 21 mai 1992
Source : Papillons de jour du Poitou-Charentes. Poitou-Charentes Nature
Photographie de Didier WOLF, Curieuse Nature
Est inscrite sur la liste des insectes strictement protégés de l’annexe 2 de la Convention de Berne et sur la liste des insectes strictement protégés de l’annexe IV de la Directive Habitats du Conseil de l’Europe concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages du 21 mai 1992
Source : Papillons de jour du Poitou-Charentes. Poitou-Charentes Nature
Photographie de Didier WOLF, Curieuse Nature
Azuré du serpolet
Maculinea arion
Azuré du serpolet
Son habitat se compose principalement de pelouses sèches, de prés, de friches et d’ourlets thermophiles sur substrat calcaire.
Sa période de vol synchrone avec la floraison de l’Origan commence deuxième décade de juin pour atteindre un pic à la mi-juillet.
Les chenilles passent les 3 premiers stades de leur développement dans les inflorescences avant de se laisser choir au sol, pour ensuite être recueillies par des fourmis (Myrmica sabuleti) attirées par l’émission de phéromones. La dernière phase du cycle larvaire se poursuit dans la fourmilière dès la fin de l’été, où la chenille se nourrit d’une partie du couvain. Elle produit un exsudat, consommé par les fourmis, qui favorise son acceptation.
Le Poitou -Charentes abrite un important réseau de populations. Les principales sont situées en Charente-Maritime, dans le tiers sud des Deux-Sèvres, le bassin de la Charente et le centre de la Vienne.
Depuis 1976 il fait l’objet d’une protection nationale et d’une protection communautaire : Directive habitats annexe IV
Source : Papillons de jour du Poitou-Charentes. Poitou-Charentes Nature
Photographie de Didier WOLF, Curieuse Nature
Depuis 1976 il fait l’objet d’une protection nationale et d’une protection communautaire : Directive habitats annexe IV
Source : Papillons de jour du Poitou-Charentes. Poitou-Charentes Nature
Photographie de Didier WOLF, Curieuse Nature
Thècle de l’amarel
Satyrium acaiae
Thècle de l’amarel
Est une espèce localisée et peu abondante en France, sa présence en Poitou-Charentes est diffuse et concerne principalement la Vienne et la Charente.
Il est lié aux habitats secs calcaires et fréquente les lisières boisées, les pelouses sèches peu ou non pâturées, ainsi que les landes arbustives et les bois clairs colonisés par les prunelliers.
Espèce monovoltine, sa période de vol s’étend du mois de juin à la mi-juillet.
Est sur la liste rouge européenne, et la liste rouge régionale. Est rare à très rare.
Source : Papillons de jour du Poitou-Charentes. Poitou-Charentes Nature
Photographie de Didier WOLF, Curieuse Nature
Est sur la liste rouge européenne, et la liste rouge régionale. Est rare à très rare.
Source : Papillons de jour du Poitou-Charentes. Poitou-Charentes Nature
Photographie de Didier WOLF, Curieuse Nature
Aromia moschata
Aromie musquée
L’Aromie musquée appartient aux Cérambycidés ou « Longicornes », grand groupe de Coléoptères au corps allongé, aux bords souvent parallèles, possédant de très longues antennes. Ce beau capricorne, aux reflets cuivrés, fréquente les boisements humides et les ripisylves. La larve se développe dans le bois vivant des troncs de Saules et plus rarement d’autres espèces d’arbres feuillus. L’adulte s’observe parfois sur les fleurs d’ombellifères, de juin à septembre, avec un pic d’observation en juillet. Son nom provient de la sécrétion à odeur de musc très agréable que cette espèce émet.
C’est la seule espèce du genre Aromia en Europe. Par manque de vieux arbres et de gros bois-mort, l’aromie, comme d’autres espèces saproxylophages, est une espèce menacée. La préservation des zones humides avec des arbres morts, est indispensable et primordiale pour la survie de ces remarquables capricornes.
Source : Coléoptères d’Europe de Vincent Albouy et Denis Richard
Source : Coléoptères d’Europe de Vincent Albouy et Denis Richard
Photographie © Albert et Monique BRUN pour Charente Nature
Lathyrus nissolia
Gesse de Nissole
Cette plante annuelle, de la famille des Fabacées, aux feuilles alternes sans vrille, aux fleurs solitaires, de couleur rouge ou rose vif, fleurit d’avril à juin.
Elle croît dans des prairies maigres, parfois dans des jachères et sur des talus secs où elle est de plus en plus rare.
Source : Flore de Dordogne illustrée. Clés des familles, genres et espèces des plantes vasculaires de Bernard et Nicole Bédé
Photographie ©Albert et Monique BRUN – Charente Nature
Source : Flore de Dordogne illustrée. Clés des familles, genres et espèces des plantes vasculaires de Bernard et Nicole Bédé
Photographie ©Albert et Monique BRUN – Charente Nature
UN DÉTOUR PAR LE BOIS
L'Anthurus d'Archer
3 à 5 « tentacules » rouges se déploient depuis un œuf blanchâtre. La glèbe (amas noirs gélatineux visibles ici sur les photos) concentre les spores de ce champignon à l’odeur nauséabonde. Peu ragoûtant et sans intérêt culinaire, il est classé comme non-comestible… D’origine australienne ou néo-zélandaise, il aurait été introduit en France, dans la région bordelaise et dans les Vosges (importation de marchandises, soldats de la Première Guerre mondiale… ?).
Parfois appelé Doigts du diable, ce champignon est considéré comme une espèce envahissante. Son expansion, comme celle d’autres espèces végétales allochtones, participe à la disparition d’habitats primaires fongiques.
Pour préserver la reproduction des champignons en général, ramassez uniquement ceux que vous pouvez identifier avec certitude et avec modération en laissant aussi les plus jeunes et les trop vieux… Et n’oubliez pas que les bois sont entretenus par des particuliers ou des collectivités, respectez les lieux et les propriétaires.
Photographies © Nicolas CLÉMENT pour Charente Nature
BALADE
AU BORD DE L'EAU
Reconnaître la Grande Aigrette
La Grande Aigrette, au plumage entièrement blanc et aux pattes noires, possède un très long cou qui forme un S caractéristique. Son long bec est jaune orangé et la commissure buccale dépasse nettement l’œil vers l’arrière.
En ornithologie on observe aussi les lores qui désignent l’espace compris entre la partie antérieure de l’œil et les narines, avec ici une coloration verte.
Adepte des zones humides, cet oiseau majestueux peut atteindre un mètre de haut avec une envergure allant jusqu’à 170 cm. Mais la Grande Aigrette n’en reste pas moins fragile et vulnérable à la disparition de son habitat…
Photographies © Jean-Claude BLICQ pour Charente Nature
Capturer le vivant…
Admirer un lit de nénuphars qui fleurissent en cette période de l’année. Croiser une famille de cygnes tuberculés en se promenant le long du fleuve Charente…
Apercevoir des grenouilles dans une mare de Frégeneuil et capturer le vivant avec un appareil photo pour une chasse sans atteinte à la biodiversité.
Envie d’admirer la nature pour mieux la comprendre et la protéger ? Participez aux sorties nature organisées en Charente !
Photographies © Marc DERUMEZ pour Charente Nature