Cardamine pratensis

Cardamine des prés

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Cette petite plante vivace, de la famille des brassicacées que l’on rencontre assez facilement dans les lieux humides de nos campagnes est souvent appelée Cresson des prés ou Cressonnette en raison de la ressemblance de ses feuilles, mais aussi d‘un point de vue gustatif, avec celui du cresson de fontaine. Sa floraison printanière prend la forme de petits bouquets de fleurs blanches à lilas. Comestible, elle peut être utilisée comme condiment ou en garniture de plats qu’elle relèvera d’une saveur piquante. Au printemps, elle fleurit en grappes de fleurettes blanches à lilas, en compagnie des boutons d’or et des pissenlits, dans les terres lourdes et humides. Son habitat naturel correspond à des prairies humides et aux abords des ruisseaux. Elle croît spontanément sur les sols argileux et calcaires plus ou moins détrempés. La floraison, simple et gracieuse, a lieu au printemps, d’avril à juin selon les régions.

Photographies de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

Pedicularis sylvatica

Pédiculaire des bois

Cette plante bisannuelle ou vivace, de la famille des Orobanchacées, présente des tiges en touffes étalées ou dressées, munies de feuilles alternes très incisées et dentées ; ses fleurs roses en grappe sont portées par des pédoncules très courts. Cette espèce, hémiparasite (partiellement parasite) de diverses plantes herbacées, croît dans les prairies humides et les marais tourbeux sur substrat siliceux. La pédiculaire des bois est une espèce en régression due à la destruction de ses habitats de prédilection liés aux changements des pratiques agricoles comme le surpâturage, l’utilisation des différents intrants et les drainages des zones humides.

Cette espèce, déterminante de l’inventaire ZNIEFF, figure parmi la liste rouge de la Flore vasculaire de Poitou-Charentes.

Source : Flore forestière française de Jean-Claude Rameau, Dominique Mansion et G. Dumé

Photographies : © Albert et Monique BRUN

Salix caprea

Saule marsault

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Voici un joli arbre indigène qui offre en fin d’hiver des chatons argentés à la texture veloutée, virant au jaune, très décoratifs sur ses rameaux nus et luisants. Cet arbuste est dioïque. Chez les sujets mâles, les rameaux nus et luisants s’ornent de chatons mâles argentés en fin d’hiver. D’une texture soyeuse, ils se parent de lumineuses anthères jaune d’or garnies de pollen, très appréciées des insectes butineurs. Chez les sujets femelles, les chatons sont plus discrets, d’un vert clair. Ce saule « des chèvres », au graphisme léger et élégant, est aussi une plante rustique. Source : promessedefleurs.com

Photographie de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

Primula elatior

Primevère élevée

Appelée aussi coucou des bois, la primevère élevée (famille des Primulacées) rappelle par son port celui de la primevère officinale (le coucou) et par sa corolle celle de la primevère commune (primevère acaule). La primevère élevée présente des feuilles ovales brusquement atténuées en pétiole ailé et des fleurs jaune soufre de 10 à 20 mm, à 5 pétales tachés d’orange au centre. Cette espèce indicatrice de boisements ou forêts anciennes croît à mi-ombre en sous-bois frais et dans des prairies humides. Elle est plus rare que la primevère officinale et la primevère acaule. Ces primevères s’hybrident ente elles. Source : Les plantes de Dordogne et départements limitrophes de Bernard et Nicole Bédé et de Jean-Claude Martegoute

Photographies : © Albert et Monique BRUN

Saturnia pavonia

Petit paon de nuit

Le Petit paon de nuit fréquente les friches, landes, lisières, haies bocagères, bois clairs, et il s’observe jusqu’à 2000 m d’altitude. L’espèce n’a qu’une génération annuelle (on le dit monovoltin), et les adultes apparaissent de fin mars à fin mai suivant la région. Contrairement au Grand paon, où les 2 sexes sont nocturnes, le mâle du Petit paon est actif de jour, et même hyperactif tant son vol zigzaguant est rapide. Comme de nombreux papillons de nuit, le Petit paon ne s’alimente pas, d’où une durée de vie très limitée et de fait dévolue à la seule pérennité de l’espèce, autrement dit à la reproduction. Pour fixer les idées, disons que l’espérance de vie est de l’ordre de la semaine pour la femelle, ce qui lui laisse le temps de pondre, et de quelques jours seulement pour le mâle.
Source : insectes.fr

Anemone ranunculoides

Anémone fausse-renoncule

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Photographies de ©Albert & Monique BRUN – Charente Nature

Cette plante vivace, de la famille des Renonculacées, peut mesurer de 10 à 30 cm. Rhizomateuse*, elle croît sur des sols légèrement basiques dans les bois et les prairies humides d’une large partie de la France. Cette espèce est rare ou absente dans l’Ouest et la région méditerranéenne. L’anémone fausse-renoncule offre au printemps une floraison jaune d’or éclatante, parfois nommée Sylvie jaune. Elle s’épanouit souvent avec l’anémone Sylvie et la renoncule ficaire formant des tapis très colorés. Figurant parmi les espèces déterminantes de l’inventaire ZNIEFF en Charente, elle bénéficie également d’une protection en région Poitou-Charentes. Source : Flore forestière française de Jean-Claude Rameau, Dominique Mansion et G. Dumé
*Tige souterraine vivace émettant chaque année des racines et des tiges aériennes

Silent spring

« Bien que largement répandues en France, les hirondelles sont en fort déclin depuis plusieurs décennies. Ainsi, selon le programme de Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC), les effectifs de certaines espèces ont diminué de plus de 80 %. Outre des pressions de grande ampleur tels que le changement climatique, l’emploi de produits phytosanitaires ou la diminution d’insectes, le déclin des hirondelles s’explique également par la dégradation de leur habitat. »

Source ©OFB – En savoir plus ici…


Le titre « Silent spring », Printemps silencieux en français, est un clin d’œil au célèbre livre de Rachel Carson – En savoir plus ici…

Photographie de ©Marc DERUMEZ

Grande tortue

Dès les premiers rayons de soleil du printemps, la Grande tortue sort de sa léthargie hivernale et arpente les prairies, lisières forestières et autres milieux ouverts ; après avoir passé tout l’hiver à l’abri d’un tas de bois ou d’un arbre creux, il est temps de se dégourdir les ailes et de se remplir le ventre ! Les jolies fleurs des jardins ne l’intéressent guère : ce qu’elle aime, c’est butiner les fleurs de saule, la sève qui s’écoule des arbres, les sécrétions issues des bourgeons, et parfois même les excréments. Au début du printemps, on peut l’observer le long des chemins de campagne, lorsqu’elle est posée au sol, ailes grandes ouvertes pour prendre le soleil. Le mâle, territorial, parcourt son domaine en volant, se perchant de temps en temps pour guetter le passage d’une femelle. Source : chenilles.net

Photographie de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

Fritillaria meleagris

Fritillaire pintade

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Photographies de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

De la famille des Liliacées, la fritillaire pintade est une plante herbacée endémique d’Europe. Elle possède un bulbe globuleux qui contient des alcaloïdes vénéneux. Les fleurs solitaires (ou groupées par deux ou trois) sont rose foncé, panachées en damier pourpre et blanchâtre (très rarement blanches panachées de verdâtre). Elle est indicatrice de milieu humide. Elle fleurit entre mars et mai.

Daldinie concentrique

Daldinie concentrique (Daldinia concentrica) est un champignon connu aussi sous plusieurs noms communs, notamment gâteau du roi Alfred, boules de crampes et champignon du charbon. Il est ainsi nommé en raison des zones successives marquées de noir et de gris argenté qui ornent l’intérieur de sa trame. Il a l’apparence de grosses boules de gomme mollassonnes, mais lorsqu’on touche ce champignon, leur consistance est à la fois très dure et légère, rappelant celle du charbon de bois. Il est facilement inflammable, capable de créer une braise lente et chaude. C’est un champignon qui résiste très bien à l’absence d’humidité, grâce à ses réserves d’eau ; sa croissance serait même dopée par temps sec. Il est un décomposeur actif des arbres morts, agissant surtout sur les Frênes, mais aussi parfois les Saules, les Chênes. Source : champignonmagazine.fr

Photographie de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

Faucon crécerelle

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Ce faucon fait partie des rapaces diurnes et, à ce titre, arbore les attributs du chasseur avec son bec taillé pour saisir et déchiqueter ses proies. Strictement carnivore, il participe avec les autres rapaces, à l’équilibre des écosystèmes, notamment dans sa participation à la régulation des populations de petits mammifères comme les rongeurs… Ce falconidé fréquente les milieux ouverts et peu boisés. Pour le reconnaître, observez son manteau roux tacheté de noir, avec le bout des ailes noirâtre, tandis que le dessous des ailes et le poitrail sont de couleur crème mouchetés de noir.

Photographies de ©Marc DERUMEZ – Charente Nature

Athene noctua

Chevêche d'Athéna

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Photographies de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

Présente toute l’année sur l’ensemble de l’Hexagone, la Chevêche d’Athéna est un rapace nocturne et sédentaire qui s’observe surtout à la campagne. Un peu plus petite qu’un pigeon, elle est reconnaissable à son plumage brun tacheté de blanc et à ses yeux jaunes. Ce redoutable prédateur se nourrit essentiellement d’insectes et de micromammifères qu’il chasse de nuit en volant à faible altitude d’un perchoir à un autre. Ce comportement rend la chouette particulièrement vulnérable aux collisions avec les voitures. Source : LPO