EN MAI
Les Chevaliers de cette Terre ronde
Photographies © Didier WOLF, Curieuse Nature
Chevalier sylvain
Chevalier guignette
Chevalier gambette
Chevalier aboyeur
Grand gravelot
Petit gravelot
Bécasseau à cou roux
Damier de la succise
Famille Nymphalidés
Le Damier de la succise (ou Damier des marais) s’observe en mai – juin dans les tourbières, dans les prairies et les landes humides, où croît la Succise des prés ; il peut se rencontrer également dans les pelouses plus sèches. Les adultes sont floricoles et restent à proximité des zones de reproduction.
La préservation de ses milieux de vie passe notamment par un pâturage extensif de préférence bovin, par un abandon de la fauche en période de développement des chenilles et de la fertilisation des prairies.
De cette gestion indispensable dépend la survie de cette espèce protégée, souvent rencontrée en faible effectif dans ses stations.
Statut de l’espèce : Code Natura 2000 1065, Convention de Berne, Annexe II Directive Habitats-Faune-Flore. France : liste rouge, protégée au niveau national).
Photographie du Damier sur Dactylorhize : ©Albert et Monique BRUN – Charente Nature
Huppe fasciée
Avec son plumage orange et sa spectaculaire crête érectile, la Huppe fasciée est à la fois l’un des oiseaux les plus faciles à reconnaître et les plus exotiques qu’il est possible d’observer en Europe ! A l’oreille, son identification est tout aussi aisée grâce à son chant trisyllabique « oupoupoup ». Même son vol, aux allures de papillon géant aux ailes barrées de blanc, est caractéristique.
Il est fréquent de voir cette espèce peu farouche arpentant les pelouses au printemps à la recherche d’invertébrés que son long bec fin et légèrement incurvé lui permet de déterrer. La femelle pond 5 à 7 œufs dans la cavité d’un arbre ou d’un mur et couvera pendant une quinzaine de jours. Elle et ses oisillons secrètent une substance malodorante afin d’éloigner les prédateurs.
Ce grand migrateur revient d’Afrique à partir du mois de mars pour se reproduire dans notre pays. Surtout étendue au sud et à l’ouest du territoire, son aire de répartition parait progresser vers le nord avec le réchauffement climatique. Intégralement protégés, les effectifs de huppes semblent se stabiliser en France après une période de fort déclin à la fin du XXe siècle.
Source LPO La photo de la semaine
Photographies de Jean-Claude BLICQ pour Charente-Nature.
RENCONTRE
avec la biodiversité ordinaire…
Photographies prises à Bourgines © Marc DERUMEZ pour Charente Nature
Corneille noire
Merle noir
Merle noir
Biodiversité
ordinaire
Les conquêtes de territoire permises par l’invention d’outils et l’usage assez naturel de la force ont donné raison à l’espèce humaine sur le terrain de la cohabitation. Il semble alors acquis que l’homo sapiens, confère ou non, en grand roi autoproclamé du règne animal, des titres de noblesse aux autres êtres vivants qui l’entourent, mais… moi, toi, nous… les « nécessités » de nos modes de vie, autorisent sans permission à décider quelle espèce est « utile », souvent synonyme d’exploitable, ou quelle autre serait sans intérêt…
La biodiversité ordinaire, c’est considérer le vivant dans son ensemble comme nécessaire à l’équilibre des milieux naturels qui nous nourrissent tous et que l’on dévore avec nos espaces de vie « modernes ». Chaque territoire cache encore de petits représentants légitimes de la richesse du vivant… mais pour combien de temps ?