Poecile palustris

Mésange nonnette

La Mésange nonnette appartient à la famille des Paridés. Elle fréquente les forêts de feuillus (chênes et hêtres surtout), les haies, les vergers moins souvent les jardins. Malgré son surnom de nonnette des marais, elle n’apprécie pas les sols humides. Son régime alimentaire se compose d’insectes et d’araignées l’été, de graines et de noisettes l’hiver. Cavernicole, la Mésange nonnette niche dans une cavité d’arbre ou de mur, plus rarement dans un nichoir. Cette espèce est intégralement protégée (arrêté ministériel du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection).

Sources : Fiches espèces de la LPO – Guide Delachaux de Frédéric JIGUET et Aurélien AUDEVARD

Photographies : © Albert et Monique BRUN

Motacilla alba

Bergeronnette grise

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Photographie de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

La Bergeronnette grise présente une large aire de répartition paléarctique. En hiver les populations plus nordiques viennent renforcer les effectifs locaux. En Charente elle est présente sur tout le territoire, avec une abondance plus marquée au nord-est du département, à proximité des lacs de Lavaud et de Mas Chaban. Cet oiseau généraliste bénéficie d’un statut de conservation favorable et profite même de certaines activités humaines.
Source : Atlas des oiseaux en hiver du Poitou-Charentes (2009-2013) édition Poitou-Charentes Nature.

Sittelle torchepot

Ce passereau est un bon grimpeur !
Il n’est pas rare de le voir descendre
le tronc des arbres la tête en bas.
Mais pourquoi sittelle torchepot ?
Et bien parce qu’elle façonne
l’entrée de son nid à l’aide de boue.
Pot évoque les anciens nichoirs à
oiseaux en terre cuite.

Photographie de ©Marc DERUMEZ

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Mésange à longue queue

Cette cousine des mésanges se caractérise par sa très longue queue ! On peut aussi observer deux bandeaux noirs sur sa tête. La mésange à longue queue vit en petits groupes d’une à plusieurs dizaines d’individus mais sa population est en déclin. Cette espèce est protégée sur l’ensemble du territoire français !

Photographie de ©Marc DERUMEZ

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Galanthus nivalis

Le Perce-neige

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Photographies de ©Albert & Monique BRUN – Charente Nature
Le Perce-neige, de la famille des Amaryllidacées, est une plante vivace à bulbes, à tige dressée, à spathe membraneuse au sommet, porte une fleur unique en forme de cloche pendante, de couleur blanche. Elle possède deux feuilles vert glauque, étroites et allongées. A l’état sauvage, le perce-neige fréquente surtout des milieux très frais et humides notamment les forêts alluviales le long des cours d’eau ; il peut se rencontrer également dans les parcs et bois urbains où il a été planté et s’y est naturalisé. C’est une des premières fleurs qui s’épanouit au cœur de l’hiver, de janvier à mars. Le genre Galanthus comporte 1 seule espèce en France. Source : Flore forestière française de Jean-Claude Rameau, Dominique Mansion et G. Dumé.
Ciconia ciconia

Cigogne blanche

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Photographies de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

L’hivernage de la Cigogne blanche en France est un phénomène récent qui se développe seulement à partir de la fin des années 1990 avec des effectifs conséquents atteignant 1030 oiseaux en 2004 et environ 1500 en décembre 2010. En Poitou-Charentes, seule la Charente-Maritime accueille des cigognes, les autres départements étant visités par des oiseaux erratiques ou en migration prénuptiale, mais ne faisant pas l’objet d’hivernage réel. Source : Atlas des oiseaux en hiver du Poitou-Charentes (2009-2013) édition Poitou-Charentes Nature.
Daphne laureola

Le Laurier des bois

Le Laurier des bois, de la famille des Thyméléacées, est un arbrisseau aux tiges nues, dressées, souples et glabres. Ses feuilles persistantes, coriaces, alternes, à pétiole court, regroupées en rosette au sommet des tiges, donnent à cet arbrisseau une silhouette particulière. Ses fleurs jaune – verdâtre, au léger parfum de miel, apparaissant dès la fin de l’hiver (février, mars) sont disposées en grappes à l’aisselle des feuilles sur les rameaux de l’année précédente. Ses fruits ovoïdes, appelés drupes, rouge-brillant, deviennent noirs à maturité et sont toxiques. En Charente, cet arbrisseau, assez rare, croît en forêt (hêtraies- chênaies, chênaies-charmaies, ou chênaies pubescentes), de préférence sur terrain calcaire. Il se rencontre plus fréquemment en montagne.
Source : Flore forestière française de Jean-Claude Rameau, Dominique Mansion et G. Dumé.

Photographies : © Albert et Monique BRUN

Corylus avellana

Noisetier fleur mâle & femelle

Photographie : © Didier WOLF – Curieuse Nature

C’est un arbrisseau mesurant entre 2 et 5 mètres de haut et pouvant vivre jusqu’à 60 ans, poussant en cépée de plusieurs troncs peu épais. Ses racines réalisent des symbioses avec des champignons (mycorhizes), notamment les truffes. La floraison a lieu en hiver. L’arbre est monoïque, c’est-à-dire qu’il porte sur un même pied les fleurs mâles et femelles séparées. Elles sont minuscules et n’ont pas de pétales. Les fleurs mâles sont très nombreuses et disposées en chatons (épis pendants) jaunes. Les fleurs femelles sont peu nombreuses et dissimulées par les écailles du bourgeon, seuls en dépassent les stigmates (extrémités du pistil), linéaires et rouges, formant comme un pinceau. La pollinisation est anémophile : elle est effectuée par le vent.
Source : Muséum d’Histoire naturelle

Plegadis falcinellus

Ibis falcinelle

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Photographies de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

Espèce protégée au plan national

Du 05 au 07 février un Ibis falcinelle immature a séjourné sur les labours inondés des bords de la Charente parmi les nombreux Hérons garde-bœufs (Ardea ibis). Originaire, de l’Europe du sud c’est un hivernant rare en Charente-Maritime, 3 à 6 individus sont régulièrement observés depuis 2004. Son régime alimentaire se compose d’invertébrés (insectes, vers, mollusques et crustacés), de petits poissons et de reptiles. Il niche dans des roselières, ainsi que dans des arbres peu élevés. Source : Atlas des oiseaux de France métropolitaine Volume 1 édition Delachaux & Niestlé

Micromys minutus

Rat des moissons

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Photographies de ©Didier WOLF – Curieuse Nature
Le Rat des moissons est une espèce initialement inféodée aux zones humides et plus particulièrement aux macrophytes (roselières) dans lesquelles il installe ses nids. Cependant il a su s’adapter aux modifications des paysages en fréquentant les prairies de fauche, les cultures céréalières et notamment celles du maïs, lui étant favorables. La littérature montre qu’il utilise préférentiellement des habitats fermés et peu perturbés.
Source : Atlas des mammifères sauvages du Poitou-Charentes (1985-2008) édition Poitou-Charentes Nature.

Drôle d'oiseau

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Chez Evelyne et Jean-Pierre, les graines de tournesol sont parfois dérobées par de drôles d’oiseaux

Photographies ©CLÉMENT