les rencontres
de novembre

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Phalacrocorax carbo

Grand cormoran

En hiver il est omniprésent sur le littoral, dans les marais arrière-littoraux charentais, sur les fleuves côtiers mais également au bord des étangs et des rivières situés à l’intérieur des terres. Cet oiseau plongeur se nourrit majoritairement de poissons et d’invertébrés aquatiques. La présence de perchoirs à proximité des zones de pêche est très appréciée par l’espèce car elle lui permet de sécher son plumage. Au crépuscule, l’espèce a la particularité de se regrouper en dortoirs.

Source : Atlas des oiseaux en hiver du Poitou-Charentes (2009-2013). Poitou-Charentes Nature

Photographies de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

Adiantum capillus-veneris

Capillaire de Montpellier

Cette fougère, de la famille des Pteridacées, pousse sur le rebord des falaises calcaires, dans les abris sous-roche, sur les rochers ombragés des sources, parfois dans les puits et lavoirs.
Ses frondes (en botanique, c’est l’organe végétal qui joue le rôle de feuille chez certaines plantes) sont persistantes, bipennées et pendantes ; ses pétioles fins, brun-noir, lisses et brillants sont à l’origine du nom de Cheveux de Vénus attribué à cette fougère.

Ses pinnules (divisions secondaires ou tertiaires d’une fronde de fougère) arborent une forme très caractéristique en éventail, sur un pétiole secondaire.

Cette espèce est remarquable par la légèreté de son feuillage et sa belle teinte vert-clair au printemps et en été.
En France, elle est présente sur la frange côtière océanique, en région méditerranéenne et en Corse.

Dans l’ex Poitou-Charentes, cette espèce est déterminante de l’inventaire ZNIEFF et inscrite en liste rouge (SBCO, 1998). 

SOURCE Les fougères et plantes alliées d’Europe de Rémy Prelli et Michel Boudrie aux Editions Biotope

Photographies : © Albert et Monique BRUN

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Asio flammeus

Hibou des marais

Qui n’a pas rêvé un jour de voir, ne serait ce que quelques minutes, le Prince des marais…
Cet oiseau est une espèce nocturne, mais contrairement à ses autres cousins, le Hibou des marais peut commencer à chasser dès le milieu de l’après-midi, surtout si les températures sont négatives. Sa majesté est d’une efficacité redoutable, il repère ses proies surtout à l’ouïe et rate rarement sa cible. Campagnols, mulots, musaraignes ont tout intérêt à faire silence.
Son envergure d’environ 1 mètre lui confère une élégance toute particulière, ses battements sont amples et sans aucun bruit. On dirait même qu’il est suspendu dans les airs. Cette espèce peu commune en France niche dans les marais de quelques départements littoraux. Lorsque l’automne arrive, les oiseaux du nord descendent sur la côte atlantique pour hiverner, en groupe de quelques individus à plusieurs dizaines.

Photographies de ©Pascal LAVOUÉ – Charente Nature

Regulus ignicapilla

Roitelet triple-bandeau

Le lilliputien de l’avifaune charentaise !

Une petite boule de plumes de 9 à 10 cm pour un poids d’à peine 5 à 7 grammes ! Le Roitelet triple-bandeau est relativement commun dans le département, plus que son cousin et presque sosie, le Roitelet huppé (plus inféodé aux conifères).
On le rencontre dans les haies, les jardins, les lisières mais aussi en sous bois. Peu farouche, mais toujours en mouvement, on peut l’observer très facilement. Le Roitelet triple-bandeau cherche de tout-petits insectes cachés dans le feuillage et cela tout au long de la journée. Il doit en trouver assez pour passer la nuit ! A la manière du Pouillot véloce, Le Roitelet triple-bandeau fait souvent du vol stationnaire pour débusquer sa pitance souvent cachée sous les feuilles.

Photographies : © Pascal Lavoué

Mésange
bleue

Parus caeruleus

Mésange bleue

De la famille des Paridés, la Mésange bleue vit dans une grande variété d’habitats mais reste globalement liée aux boisements de feuillus à basse altitude. Elle s’adapte facilement aux parcs et aux jardins surtout si elle y trouve d’anciens nids et des nichoirs pour sa nidification. Cette espèce se nourrit essentiellement d’insectes et d’araignées, mais également de fruits et graines en dehors de la période de reproduction, de nectar et pollen au printemps, ainsi que de sève. Très active et agile, il n’est pas rare de la voir, tête à l’envers, inspecter rameaux et feuilles à la recherche de sa nourriture. En période hivernale, la Mésange bleue fréquente assidûment les mangeoires, appréciant les boules de graisse et les graines de tournesol. La Mésange bleue est commune et largement répandue dans tout son habitat. Elle est intégralement protégée (arrêté ministériel du 29 octobre 2009) et inscrite à la directive oiseaux 79/409/CE.
SOURCES Oiseaux du Poitou-Charentes – Poitou-Charentes Nature Oiseaux.net

Cliquez sur cette vignette pour l’agrandir – Photographies de Albert & Monique BRUN – Charente Nature

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© Didier WOLF/Curieuse Nature
Myocastor coypus

Ragondin

Originaire d’Amérique du sud, le ragondin a fait l’objet de nombreuses introductions sur presque tous les continents. En France dès 1882, un élevage est signalé en Indre-et-Loire, non loin du Poitou-Charentes. Il est principalement actif de nuit et au crépuscule, il consacre la majeure partie de son temps à se nourrir. Le ragondin est sociable et vit généralement en groupe avec une structure matriarcale. Ses déplacements sont peu importants et se limitent aux cours d’eau et à leurs abords. Il est exclusivement herbivore et consomme des végétaux aquatiques, mais aussi des végétaux terrestres et également des céréales. En hiver, le ragondin mange aussi des écorces et des racines.
Source : Atlas des mammifères sauvages du Poitou-Charentes 1985-2008 – Poitou-Charentes Nature

Aigrette garzette

Photographies de ©Jean-Claude BLICQ – Charente Nature

Egretta garzetta

Voici un oiseau qui appartient à la famille des hérons et autres échassiers…
« … facilement identifiables à leurs longues pattes et à leur bec en forme de dague. En vol, ils se différencient des cigognes et des grues par leur cou replié. En Poitou-Charentes, six espèces se reproduisent de façon régulière : les Hérons cendrés, pourpré et garde-bœufs, l’Aigrette garzette, le Bihoreau gris et le Crabier chevelu. {…} durant la période de reproduction, ils s’assemblent en colonies, baptisées héronnières, qui peuvent parfois regrouper des centaines de couples de plusieurs espèces. {…} La colonie est généralement établie dans un boisement tranquille {…} Les Hérons cendrés établissent leurs nids au sommet des houppiers. Garzettes, garde-bœuf, bihoreaux et crabiers s’installent souvent dans les étages, un même arbre abritant parfois jusqu’à plusieurs dizaines de couples. »

Extrait de : Les oiseaux du Poitou-Charentes – Poitou-Charentes Nature

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Casmerodius albus

Grande aigrette
Rare avant les années 1990, elle est observée régulièrement dans la région à partir de 1996. Cosmopolite, elle se reproduit sur tous les continents sauf l’antarctique. Les prairies humides en marais doux et saumâtre, les bords d’étangs et les prairies alluviales constituent les sites d’alimentation préférentiels en hiver où elle se nourrit de poissons, amphibiens, petits rongeurs et invertébrés. Selon l’abondance des micromammifères, les terres agricoles sont également visitées.

Source : Atlas des oiseaux en hiver du Poitou-Charentes (2009-2013). Poitou-Charentes Nature

Photographies de ©Didier WOLF – Curieuse Nature

Cygnus olor

Cygne tuberculé

« Le plus fréquent des quatre espèces de cygnes pouvant être observées en Poitou-Charentes est de loin le Cygne tuberculé. C’est le plus grand anatidé du monde, certains individus pouvant atteindre 22,5 kilogrammes. Accidentelle au XIXe siècle, cette espèce, souvent élevée à des fins ornementales sur les plans d’eau des parcs, a niché pour la première fois à l’état sauvage en 1984 en Charente-Maritime. {…} On croit les Cygnes tuberculés sédentaires, plusieurs lectures de bagues colorées attestent pourtant l’existence d’échanges, au moins entre les populations britanniques et françaises. »

Extrait de : Les oiseaux du Poitou-Charentes – Poitou-Charentes Nature

Photographies : © Marc DERUMEZ

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